Georges Combe

Georges Combe est né à Lyon en 1945. À douze ans, lors d’un séjour au bord du lac Léman, il découvre son désir de réaliser des films. Un désir qui ne le quittera plus.
Pourquoi ?
Parce que les sons et les images animées sont une façon privilégiée de regarder, de comprendre, et de garder une trace d’un monde soumis au Temps, au devenir et à la disparition.
Une façon de donner aux êtres et aux choses une sorte d’éternité fugitive.
Les navires du Léman deviennent un emblème de ce désir.

Après des études et une agrégation de Lettres, Georges Combe, fidèle à son désir, se tourne enfin vers le cinéma.
Avec Guy Marconnier et Claude Joly, il fonde en 1975 la société de production Les Films du Plateau : « plateau » comme le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, siège de la société, et « plateau » comme les studios de production.

Réaliser des films était alors une entreprise complexe : il s’agissait de pellicule 16mm ou 35mm. Les films du plateau ont acquis tout l’équipement nécessaire (caméras, montage, mixage, banc-titre etc.). Ils ont été une merveilleuse école de cinéma.
Pendant une quinzaine d’années, de nombreux courts métrages, des documentaires et des films de fiction seront réalisés : en ce qui concerne Georges Combe, ce seront : Mort d’un train, Ce qu’elles ont eu de meilleur, Music in the street, Aran et Un Amour de Berlioz.

Mort d’un train, réalisé en 1969, raconte la disparition des chemins de fer du Vivarais en 1968, et le début de leur « résurrection en 1969 : ici, jour de marché à Lamastre, avant la fermeture de la ligne.

Ce qu’elles ont eu de meilleur a été réalisé dans un lycée de la région lyonnaise en 1972. La fin du lycée et du vert paradis des amours enfantines avant le départ dans la « vraie » vie…

Music in the street est un documentaire sur la musique traditionnelle irlandaise tourné à Listowell Co Kerry, lors d’un festival.

Aran a été tourné entre 1973 et 1976 aux ïles d’Aran : ici, les habitants de l’île sur leurs barques traditionnelles, les curraghs, s’approchent du navire qui venant ravitailler Inishere, la plus petite des îles qui n’avait pas de port pour débarquer..

Un amour de Berlioz est tiré des Mémoires du compositeur qui se souvient de ses années d’adolescence passées à la Côte Saint André,
Et des promenades sous la pluie avec sa sœur Adèle…

À partir de 1988, à Paris, Georges Combe réalise des films pour la télévision : des documentaires aux sujets culturels et historiques comme À la recherche de l’île des morts, Les années romantiques, Le Repas chez Simon, de Venise à Versailles, Où sommes-nous, quelle heure est-il ? Carnac, ou encore, un film policier : Régis l’éventreur, sur un scenario de René Belletto (série Le Lyonnais Antenne2)…

A la recherche de l’île des morts est une quête, celle de l’inspiration du peintre Böcklin et du musicien Rachmaninov… Un voyage entre les différents lieux qui ont marqué le peintre dont le célèbre tableau L’île des morts marque profondément Rachmaninov qui lui consacra un poème symphonique. Ici les grilles du cimétière de Venise sur l’île San Michele, une île des morts mythique de l’Occident…

 

Le Repas chez Simon, de Venise à Versailles raconte l’histoire de ce tableau de Véronèse acquis de haute lutte par Louis XIV, auprès d’un monastère vénitien. Le Roi aimait à ce point l’Italie qu’il avait fait venir des gonoles sur le grand canal de Versailles…

 

Le site mégalithique de Carnac réalisé pour Franc 3 (Des Lieux pour mémoire) en 2001 avait passionné Georges Combe pour son mystère et ses constructions énigmatiques..

 

Régis l’éventreur, tourné en 1992, est un film policier de la série Le Lyonnais : ici Pierre Santini et Marc Berman

Où sommes-nous quelle heure est-il ? est un film à la fois scientifique et poétique sur les instruments de mesure du temps et de l’espace à travers les âges.

 

Vienne cité sainte et maudite retrace l’histoire de cette ville située sur les bords du Rhône, depuis les gaulois jusqu’à la Rennaissance. Ici l’abolition des templiers, décidée dans la cathédrale de Vienne par le Pape et Philippe–le-Bel

 

Pendant cette période, Georges Combe précise son regard sur le monde, la nature et la culture. Chaque film est pour lui une recherche, une aventure dont on ne peut connaître le but que lorsqu’elle est terminée. Mais réaliser un film dans un planning fixé des semaines avant le tournage, en respectant une durée formatée dès le départ, en suivant un scenario qu’on ne peut modifier en cours de route -et qui détermine l’issue de la quête avant même de l’avoir commencée- ne permet que très partiellement cette vision aventurière du cinéma.

Dans les années 1990-2000, Georges Combe découvre les petites caméras numériques qui enregistrent des images de très bonne qualité avec une équipe restreinte, voire en solitaire. Des films peuvent se tourner en toute liberté. Réaliser un film est redevenu une aventure.

 

Georges Combe revient à Lyon en 2003. Il crée une petite structure de production et de diffusion de film (PGAfilms) et entreprend d’explorer des sujets complexes et mystérieux qu’il était impossible d’aborder auparavant dans une durée et un cadre prédéterminés.

Ainsi naquirent Rennes-le-Château, du trésor au vertige, Le Voyage Alchimique, Les Souterrains du temps, le Temps des ovnis.

Les souterrains du temps
Les souterrains du temps

Le rôle de PGAfilms, et le site de Georgescombe.com est de permettre de voir -et de revoir- ces films consacrés au mystère produits par PGAfilms à partir de 2003, que ce soit en DVD ou en VOD, produits par PGAfilms à partir de 2003.

Des films antérieurs pourront être disponibles sur ce site, comme Aran, ou la dernière Atlantide dès la fin 2021.

En réunissant tous ces films, peut-être apparaîtra-t-il une sorte d’unité car la quête commencée dans un film se poursuit dans le suivant. Ces films finissent par esquisser un regard personnel sur notre monde occidental qui semble construit sur une sorte de trame souterraine dont l’origine remonte au moins à L’Egypte antique..

Le cinéma est bien ce lieu, plongé dans l’obscurité d’une salle, où se déploie un temps qui est hors du temps, puisqu’il est maîtrisable : on peut voir, revoir, fragmenter un film, jouer avec le présent, le passé et le futur. La quête du trésor de l’abbé Saunière rejoint celle de l’alchimiste qui cherche à « ouvrir » la matière, pour faire de l’or (dit-on)… Cette « ouverture » de la matière se prolonge par une exploration du monde souterrain des Arêtes de poisson et nous entraine jusqu’au voyage interstellaire des ovnis…

L’Arche d’alliance et le Temple de Salomon, les cathédrales et les paysages extraordinaires, les planètes et les pyramides, les jardins de Versailles et les forêts magiques ponctuent cette quête cinématographique…

 

 

Tous les films présentés par PGAfilms ont été autoproduits (Rennes-le- château, Le voyage alchimique, les Souterrains du temps, le Temps des ovnis, Aran…).

De nombreux partenaires ont participé à cette aventure : Lumières Numériques, Pilon cinéma, CLC productions, Alain Champelovier, Patrick Viron, Philippe Guillemant, Patrick Burensteinas, Gin Candotti Besson…

Le financement de ces films est votre contribution. Par l’achat d’ un DVD ou une VOD, vous permettez d’entreprendre le tournage du prochain film, et la poursuite de la quête… qui est aussi, à n’en pas douter, la vôtre.